janvier 2020-wetlands international
• 10 Bihoreaux gris
• 5 Bécassines des marais
• 8 Canards chipeaux
• 90 Canards colverts
• 5 Canards souchets
• 3 Élanions blancs
• 18 Foulques macroules
• 90 Fuligules milouins
• 1 Gallinule poule-d'eau
• 25 Grands Cormorans
• 2 Grèbes castagneux
• 4 Grèbes huppés
• 3 Hérons cendrés
• 1 Râle d'eau
Base de données naturaliste du Tarn et de l'Aveyron
06 27 58 28 85
Quelle que soit la saison, de nombreuses espèces animales se partagent l’espace de la réserve. Bien que les oiseaux dominent les lieux, et que ce soit leur présence qui ait justifié le classement de la réserve, les autres groupes ne sont pas en reste. À ce jour, les inventaires réalisés ont permis de dénombrer : - Oiseaux : 202 espèces dont 58 nicheuses ces 10 dernières années - Amphibiens : au – 7 espèces - Reptiles : 6 espèces - Mammifères : 25 espèces dont 12 chiroptères - Invertébrés : + de 180 espèces dont 34 libellules et 35 papillons.
La Réserve naturelle régionale a été créée pour protéger l’une des plus importantes colonies de hérons de l’ex-région
Midi-Pyrénées. Suivant les années, cette héronnière abrite entre 500 et 1000 couples de 4 à 5 espèces différentes
: Héron cendré (60 à 70 couples), Héron garde-bœufs (500 à 800 couples), Bihoreau gris
(quelques dizaines de couples - espèce menacée au niveau régional), Aigrette garzette (4 à 6 couples). A celles-ci
s’ajoutent ces dernières années, 1 ou 2 couples du rare Crabier chevelu dont la nidification sur le site est très
discrète. La Grande Aigrette n’est, quant à elle, présente qu’à la saison froide et le Héron pourpré
(espèce menacée), qui ne niche plus sur le site, continue de visiter les bassins pour pêcher. Le petit Blongios nain
qui nichait autrefois dans une roselière aujourd’hui disparue, n’est plus observé qu’exceptionnellement lors des passages migratoires.
Outre les ardéidés (famille des hérons), plusieurs espèces d’oiseaux d’eau vivent sur les bassins : Grèbes huppé et castagneux,
Foulque macroule et Gallinule-Poule d’eau, Canard colvert, Mouette rieuse et Goéland leucophée,… La Nette rousse,
élégant canard au plumage coloré, niche dans la réserve depuis 2015 (seul site de nidification connu dans le Tarn). Le Martin-pêcheur
d’Europe est également présent.
En hiver, les Grands Cormorans remplacent les hérons sur les arbres des îles, accompagnés de nombreux canards
hivernants (Canards souchet, siffleur, chipeau, Sarcelle d’hiver, Fuligule milouin...) et de limicoles (petits
échassiers) tels que la Bécassine des marais et le Chevalier cul-blanc.
Lors des migrations, la réserve sert de halte migratoire à de nombreuses espèces qui y trouvent la quiétude et la nourriture nécessaires
pour reconstituer leurs forces avant de poursuivre leurs longs périples : Balbuzard pêcheur, sternes, guifettes, chevaliers,
cigognes, rousserolles, gobes-mouches…
Enfin, la végétation environnante fourni également un abri à des espèces plus petites : Loriot d’Europe, Tourterelle des bois,
fauvettes, mésanges, pouillots, pics dont le petit et discret Pic épeichette…
A noter enfin, le splendide Guêpier d’Europe dont des individus en chasse sont assez souvent observés autour des
bassins sud de la RNR à la belle saison.
Parmi les amphibiens, les espèces présentes sur la réserve occupent des niches écologiques différentes : les Tritons
marbrés (menacé au niveau régional) et palmés profitent des mares et petits bassins de sous-bois, les
Grenouilles « vertes » (plusieurs espèces très difficiles à distinguer les unes des autres) vocalisent dans les
bassins ensoleillés tandis que les Rainettes méridionales, Pélodytes ponctués, Crapauds calamites et épineux
préfèrent la sécurité de la végétation des berges, n’utilisant les bassins que pour la croissance de leurs têtards.
Avec ou sans pattes, les reptiles sont bien présents sur la réserve. Le long des chemins et dans les taillis, il n’est pas rare
d’apercevoir des Lézards de murailles et, bien camouflé dans la végétation, le magnifique Lézard vert
dont le mâle arbore fièrement une gorge bleu azur.
D’inoffensives couleuvres prennent également le soleil : la grande et farouche Couleuvre verte-et-jaune et les
Couleuvres à collier et vipérines. Ces deux dernières sont d’excellentes nageuses qui se
nourrissent principalement d’amphibiens et de petits poissons.
La Trachémyde écrite, ou « Tortue de Floride », s’observe facilement sur les berges ou les troncs flottants où elle
prend le soleil. Cette tortue originaire d’Amérique du nord est une espèce invasive introduite par accident dans la réserve,
abandonnée par des propriétaires inconscients. Omnivore et très vorace, elle représente une menace pour certaines espèces autochtones
telles que les amphibiens ou les libellules. Des actions visant à limiter ses effectifs dans la RNR sont à l’étude.
Parmi les 25 espèces de mammifères recensées sur la réserve, une famille nous intéresse tout particulièrement : de petits
nocturnes ailés autrefois réputés maléfiques. Les chauves-souris ou chiroptères ! Au moins 12 espèces fréquentent le
site régulièrement et plusieurs s’y reproduisent probablement, grâce aux cavités qu’elles trouvent dans les vieux arbres et les
observatoires. Parmi elles, le Murin de Daubenton, la Pipistrelle commune et la Pipistrelle de Kuhl. La Noctule commune et
la Pipistrelle pygmée, espèces rares au niveau régional, sont aussi bien présentes.
Toutes ces petites boules de poils sont
bien loin d’honorer leur réputation de vampires puisqu’elles mangent exclusivement des insectes détectés grâce à leur sonar.
Une pipistrelle peut ainsi capturer plus de 3000 moustiques en une seule nuit ! La diversité des milieux présents dans la
réserve offre des terrains de chasse attractifs pour ces espèces aujourd’hui menacées au niveau national.
On trouve aussi régulièrement des espèces plus ancrées au sol comme le Renard roux, le Blaireau européen, le Chevreuil, le
Loir gris ou le Lapin de garenne.
Le Ragondin, espèce invasive originaire d’Amérique du sud, est aussi présent. Il fait l’objet d’une campagne
régulière de piégeage afin de limiter son impact sur la végétation aquatique. Il est en effet friand des jeunes pousses de roseaux,
massettes et joncs, plantes formant des habitats favorables à de plusieurs espèces menacées (Héron pourpré, Blongios nain, Râle d’eau
, rousserolles...). C’est d’ailleurs une des causes de disparition, au cours des années 1990, de la roselière qui occupait une grande
partie du bassin sud.
Dans la grande famille des insectes, de nombreux groupes répondent présents et restent à étudier. Les odonates
(famille des libellules) sont actuellement les mieux connus : 34 espèces ont été observées dans la réserve, sur les 58 recensées dans
le Tarn. La diversité des zones humides composant la RNR et ses environs est propice aux espèces d’odonates affectionnant les eaux
stagnantes et qui peuvent trouver les milieux qui leur conviennent pour se reproduire. Parmi elles, on compte notamment la
Naïade au corps vert, le Leste barbare, l’Aeshne affine, l’Anax napolitain, le Sympétrum méridional, le Trithémis pourpré et la
Cordulie à corps fin (espèce protégée), pour n’en citer que quelques-unes.
Les 35 espèces de papillons de jour égayent également la réserve, voletant de fleurs en prairies et de prairies en
berges.
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